La Construction


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Le tube optique :

Le tube a été réalisé à partir de 8 lattes en contreplaqué marine de 10mm d'épaisseur, collées autour de trois cadres de 18 mm d'épaisseur, de forme intérieure circulaire, et extérieure octogonale.

Les lattes ont préalablement été biseautées sur leur longueur, de façon à se retrouver collées entres-elles par un joint plat. Tout l'assemblage est fait à la colle blanche à bois (pas de pointes, risques d'éclatements), si la découpe des différents éléments est précise, la solidité du collage est garantie. L'avantage d'une section octogonale pour le tube est d'une part de disposer de surfaces planes pour la fixation des tourillons d'axe d'altitude, d'autre part d'avoir une autre surface plane à 45° pour la fixation du porte-oculaire. Cette configuration procure vraiment un grand confort d'observation qu'elle que soit la position du télescope.

Le barillet est réalisé à partir de 2 plaques de CTP 18mm maintenues entre-elles par le principe des trois vis poussantes et des trois vis tirantes, les vis sont de forte section (10 mm) de façon à garantir la rigidité de l'ensemble, et permettent également un serrage ferme conservant ainsi une bonne tenue de la collimation dans le temps. Le miroir principal (Ø 205mm) repose directement sur une semelle circulaire munie de 3 cales à 120° avec butées, le tout réalisé avec le plus de précision possible de façon à assurer un maintient sans jeu mais également sans contrainte.

L'araignée est réalisée à partir d'éléments de PVC procurables dans tout magasin de bricolage (tube, bouchons, embouts, etc. ...). Le PVC est un matériau léger, résistant et facile à travailler pour un bricoleur moyennement équipé. Cette araignée se compose de 2 corps indépendants, l'un supportant le miroir secondaire, l'autre assurant le maintient de l'ensemble dans le tube et recevant également les 3 vis de réglage pour la collimation. Le miroir secondaire à été collé directement sur la section d'un tube coupé à 45 degrés (voir schéma ci dessous), deux rubans adhésifs latéraux ont été rajoutés par sécurité. 4 tiges filetées assurent enfin le positionnement et maintient de l'ensemble dans le tube.

Le porte-oculaire est un modèle à cabestan d'origine Astam. La mise au point s'effectue d'abord approximativement en coulissant le tube allonge, puis plus finement par rotation du cabestan. En utilisation visuelle, le confort et la précision sont au rendez-vous. Pour la photo ou CCD, c'est moins évident, la rotation du tube allonge au cours de la mise au point est gênante.


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La fourche mobile :

La fourche mobile est la partie fonctionnelle du télescope, elle assure le pointage suivant les axes d'azimut et d'altitude, et intègre le PC, la carte électronique commandant les moteurs, les raccordements électriques; un tiroir de rangement des oculaires a même pu y être aménagé.

Une étude préalable du projet global de construction à été réalisée en DAO 3D, cela demande temps et maîtrise du logiciel, mais facilite grandement la réalisation lorsque l'on souhaite obtenir un design plus élaboré et plus fonctionnel. Une fois cette étude terminée, on dispose alors du profil et des cotes de toutes les pièces à réaliser, cela devient un jeu de construction (si tout va bien).

La fourche a donc été conçue pour être rigide et stable, réalisée en CTP 18 et 10 mm, elle comporte une base circulaire de 50 cm de diamètre sur laquelle s'effectuera la rotation en azimut, des raidisseurs latéraux, et enfin les paliers d'altitude.

Les paliers de l'axe d'altitude sont de réalisation on ne peut plus simple puisqu'il s'agit  de simples découpes circulaires situées au sommet de la fourche. Deux patins en téflon formant un angle de 100° y sont collés et assurent la portée et l'auto centrage du tube. Les tourillons fixés sur le tube ont été réalisés à l'aide de manchons de PVC trouvés dans un magasin de bricolage auxquels ont été rajoutés 2 flasques servant de butée radiale. Un des flasques de dimension plus importante servira par la suite de poulie crantée pour la motorisation.

Un secteur gradué vient s'emboîter sur un coté et, grâce à un index solidaire du tourillon, permet la lecture de l'angle d'altitude. De l'autre coté, un porte accessoires permet d'avoir les oculaires à portée au cours des observations.

Le PC utilisé est en fait un vieux portable 386 DX, les logiciels utilisés pour le pointage aux coordonnées, ou la motorisation, fonctionnant sous MS-Dos, ce type de machine s'est avéré acceptable à l'utilisation, un 486 ou un P100 seraient toutefois plus performants, plus de puissance n'est pas nécessaire si l'on reste sur ce genre d'application.

Le portable à été entièrement démonté de son boîtier d'origine, et intégré de la manière suivante, le clavier et l'écran sur un montant latéral de la fourche, la carte mère, disque dur, lecteur de disquette et autres éléments à la base de la fourche. Une partie du câblage inter-éléments à été entièrement refaite pour permettre cette disposition.


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Le socle fixe :

Le socle fixe constitue l'embase de soutient du télescope, la partie supérieure comporte un cercle gradué pour le pointage en azimut, 3 galets (roues de roller) et un manchon de centrage en PVC pour la rotation de la fourche mobile. La partie inférieure comporte 3 pieds à vis (formant le triangle de sustentation) permettant de régler l'horizontalité de la monture, un niveau à bulle est situé sur un des pieds pour contrôle. De même une boussole située sur le cercle gradué, sert à aligner la graduation 0° vers plein sud, le logiciel de pointage permettant ensuite de corriger l'approximation de ce réglage.

La fourche mobile comporte un trou circulaire muni d'un index permettant la lecture des graduations, un boîtier électrique situé au dessus éclaire grâce à une led rouge l'index dont l'ombre portée sur le cadran gradué donne la valeur de l'angle avec une bonne précision. Il est vrai que la grande dimension de ce cadran (Ø 50 cm) facilite les choses.

Les trois galets à 120° assurent l'appui de la fourche et le manchon central, son guidage en rotation. La fourche est donc simplement posée sur la base pendant l'utilisation du télescope, ceci permet un montage/démontage rapide et facilite le transport.

Deux batteries de 12V et 5.5Ah branchées en parallèle sont intégrées dans le Bâti et assurent l'alimentation en courant électrique du télescope. Le fil d'alimentation du PC passe par le manchon central pour rejoindre la fourche, il ne faut pas oublier de le débrancher pour dissocier les éléments.

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